Alors qu’il y a quelques années, on prédisait un avenir brillant au discount, le modèle du low-cost ne cesse de perdre du terrain. Preuve en est, ce lundi 4 novembre, Ryanair voyait ses actions chuter de 11% à la bourse de Londres… Même constat chez les hard discounters, qui ont vu leur part de marché passer de 15 % à 12,4 % entre 2009 et mi-2013 en France. Retour sur cet essoufflement du low-cost… En temps de crise, on s’attend à voir le secteur du low-cost exploser… Pourtant, le modèle du discount semble plus que jamais peiner à sortir son épingle du jeu. Les hard discounters ne cessent de perdre du terrain et ont vu leur part de marché chuter de 15 % à 12,4 % entre 2009 et mi-2013* en France. Pourtant, en 2009, on prévoyait au low-cost un avenir prometteur : « Les enseignes de hard discount s’arrogeront d’ici quelques années 25 % du marché de la distribution alimentaire en France » affirmait à l’époque l’un des meilleurs experts du secteur économique, relayé sur Le Figaro. Mais aujourd’hui, Dia, Liddl, Netto ou encore Leader Prince ne semblent pas parvenir à résister à la concurrence de Carrefour, Leclerc ou encore Auchan, des enseignes traditionnelles qui proposent dorénavant du low-cost parmi leurs produits mais également des services « drive », permettant de faire ses courses extrêmement rapidement et à moindre coût. Résultat : en tout, le low-cost aurait perdu près de 700 000 clients en l’espace de quatre ans. Les hard discounters ne sont pas les seules victimes de cette baisse de popularité du low-cost. Dans le domaine de l’aviation également, le modèle du discount s’essouffle encore une fois, comme en témoigne les chiffres de la compagnie aérienne irlandaise Ryanair. Alors que celle-ci était parvenue à faire progresser ses bénéfices de 1% (soit 602 millions d’euros) au premier semestre, la célèbre compagnie low-cost présente désormais un bénéfice net annuel de 500 à 520 millions d’euros contre 570 à 600 millions d’euros auparavant, rapporte rtbf.be. Ces chiffres pourraient notamment s’expliquer par les méthodes de Ryanair, qui pour faire gonfler ses recettes, impose à ses clients de nombreux suppléments tarifaires parmi lesquels 70 euros pour faire réimprimer sa carte d’embarquement directement à l’aéroport ou bien 60 euros pour enregistrer un second bagage à main… Résultat, souvent, le prix à payer diffère largement du prix affiché ! « Les gens ont en assez de toutes ces petites mesquineries ! » affirmait ce matin au micro d’Europe 1 Axel de Larle, journaliste économique. Ces méthodes semblent en effet agacer les consommateurs, puisque pour la première fois, Ryanair fera cette année moins de bénéfices que son principal concurrent, la compagnie aérienne britannique EasyJet. Si cette dernière joue elle aussi la carte du low-cost, elle propose néanmoins à sa clientèle un service plus haut de gamme, notamment en faisant décoller ses avions d’Orly ou de Roissy plutôt qu’à Beauvais, comme Ryanair. EasyJet, dont les tarifs sont un peu plus élevés que Ryanair, parvient à attirer une clientèle plus aisée, notamment la clientèle Affaires qui n’hésite pas à se tourner vers EasyJet quand Air France ferme des liaisons en Europe.
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