2013 – année de Dassault Aviation ?

2013 – année de Dassault Aviation ? Tous les boutons sont au verts pour l’avionneur français qui se prépare à une très belle année. Dassault Aviation prévoit de livrer en 2013 environ 70 Falcon et 11 Rafale. L’avionneur estime que son chiffre d’affaires pour l’exercice fiscal en cours devrait être supérieur à celui de 3.941 millions d’euros (+19%) enregistré en 2012. Pas mal pour un pays en crise, ce qui démontre de l’attractivité et de la richesse et du dynamisme des pays hors zone euro et US. Sur le dernier exercice, Dassault Aviation a enregistré un bénéfice net ajusté de 524 millions d’euros (+25%) et sa marge nette s’est inscrite en progression de 0,6 point à 13,3%. Les principaux avions qui seront poussés par Dassault sont le Falcon et le Rafale. Le Falcon 7X est l’avion d’affaires haut de gamme de la société Dassault Aviation. C’est un triréacteur (Pratt & Whitney Canada PW307-A) qui est certifié pour franchir une distance de 11 000 km et voler à une vitesse de l’ordre de Mach 0,85. Le Falcon 7X est le premier avion au monde à avoir été développé entièrement dans une filière numérique grâce aux nouveaux outils informatiques créés par la société Dassault Systèmes. Grâce à CATIA et au PLM (ENOVIA), aucun prototype ni maquette n’ont été réalisés. Les formes et l’architecture de l’avion ont été conçues uniquement sur maquette numérique. Le premier vol s’est déroulé le 5 mai 2005 aux mains de Yves Kerhervé et de Philippe Deleume qui ont pu tester les différents systèmes et plus particulièrement les commandes de vol électriques : une première pour un avion d’affaires. Ce vol inaugural réalisé au départ de l’aéroport Bordeaux-Mérignac a duré 1 heure 30 et a permis d’atteindre l’altitude de 25 000 pieds (environ 7 600 m) et la vitesse de 280 nœuds (environ 520 km/h). Les essais statiques de la structure jusqu’à charge ultime furent achevés avec succès en juillet 2006. Le Rafale est un avion de chasse à aile delta avec un empennage canard rapproché propulsé par deux Snecma M88, des turboréacteurs à postcombustion et des commandes de vol électriques qui lui permettent d’effectuer des figures impossibles sur la plupart des avions concurrents, avec un facteur de charge qui atteint 10 g lors de la présentation ALPHA. Vous souhaitez en savoir plus sur ces avions, je vous invite à découvrir le site l’encyclopédie des avions.

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